dimanche 27 avril 2014

Au dodo !

On continue dans la série Les albums qui vont bien pour coucher le nain, avec à nouveau un opus d'un auteur japonais (faut croire que les auteurs japonais aiment beaucoup dormir), dont le principe est simplissime mais redoutablement efficace.

Au dodo ! nous présente juste une série d'animaux (le koala, l'écureuil, la chauve-souris, etc...) et les drôles de positions que ceux-ci adoptent pour dormir. Les illustrations sont belles et convaincantes, et à la fin de l'album, on a qu'une envie, imiter tout ce petit monde. En fait le seul risque de cette lecture, c'est que vous vous endormiez avant le nain auquel elle est destinée !

Au dodo !, de Masayuki Yabuuchi, dès deux ans, pour dormir il te le faut.

dimanche 20 avril 2014

A la sieste, tout le monde !

Y'a une chanson de Chanson Plus Bifluorée que j'affectionne tout particulièrement et qui dit Le meilleur moment de la journée, c'est quand on va se coucher.

Cette maxime est merveilleusement bien illustrée par ce joli petit album, qui nous raconte tout simplement comment, chat, grand-mère, poules, enfants, chien, chèvre ou cochons, à l'heure de la sieste, nul ne peut résister à l'appel d'une matelas moelleux posé au soleil... (et surtout pas moi).

Voilà donc un lecture parfaite pour mettre les plus petits au dodo (et piquer soi-même une petit roupillon dans la foulée), et pour ceux qui sont encore éveillés et souhaiteraient aller plus loin, l’École des Loisir a monté un chouette dossier pédagogique autour du livre quand il a fait partie de leur sélection École des Max.

A la sieste, tout le monde !, de Yuichi Kasano, un album bien reposant à lire dès deux ans.

dimanche 13 avril 2014

Il était une fois

En temps normal je ne suis pas folle de joie quand mes filles regardent des films de princesses Disney, compte tenu du taux de gourdassitude élevé des dites princesses (sauf Raiponce, j'ai un faible pour Raiponce), mais ce film là sort un peu du lot, il faut bien le dire.

Tout commence pourtant comme un conte standard : le prince Neuneu rencontre la princesse Cucul, qui jusque là vivait entourée de meuhgnons animaux parlants dans une jolie cahute au fond des bois. Bien entendu, ça chante, ça tombe amoureux et les tourtereaux sont sur le point de convoler en justes noces quand la méchante sorcière/marâtre de service décide de se débarrasser de princesse Cucul en l'envoyant voit à Pétaouchnok si l'herbe y serait pas plus verte.

Et c'est là que tout bascule.

Parce que que Pétaouchnok, c'est Manhattan, et le moins qu'on puisse dire c'est que les grandes métropoles ne sont pas franchement super adaptées aux princesses Cucul des contes de fées (surtout celles qui ont toujours vécu au fond des bois jusque là). Du coup on rigole beaucoup en suivant les déconvenues de notre pauvre princesse dans le monde moderne (où les animaux meuhgnons locaux sont des pigeons, des rats et des cafards), et ensuite celles du prince Neuneu qui s'est lancé à sa recherche.

Bon, comme on est malgré tout dans un Disney, princesse Cucul finira par rencontrer l'amour en la personne d'un gentil avocat père célibataire, et même le prince Neuneu pourra rentrer chez lui avec une jolie fiancée (même si ce n'est pas celle qu'il était venu chercher). Mais c'est pas très grave, parce qu'entre temps avec mes filles on se sera bien amusées, et puis la vérité c'est qu'au fond je reste une indécrottable romantique incapable de résister à des jolis costumes et un happy ending (et puis en plus à la fin c'est une princesse Cucul, ok en vrai son nom c'est Giselle, émancipée qui dézingue le méchant dragon, alors ça va hein...).

Il était une fois, un Disney qu'on n'attendait pas, à découvrir dès 6 ans.


(moi je dis, un film qui comporte une scène chantée où des cafards font le ménage ne peut pas être fondamentalement mauvais)

dimanche 6 avril 2014

Les trois petits cochons

Aujourd'hui on retrouve avec joie Mélanie, qui va nous parler d'un superchouette jeu, merci Mélanie !
 
Ce jeu de dés est le premier d’une série « Contes et Jeux. »

Comme son nom l’indique, c’est l’adaptation de la fameuse histoire des trois petits cochons. L’objectif est de construire des maisons, en paille, en bois ou en brique, sans que le loup ne souffle dessus. Le jeu se joue avec cinq dés, qui permettent soit de construire des maisons, soit de faire souffler le loup sur l’une des maisons de l’adversaire. Le joueur qui a le plus de points à la fin de la manche la remporte. Le comptage des points dépend du nombre de maisons construites et de leur composition (nombre de fenêtres, etc.). Pour les joueurs plus expérimentés, il y a aussi un système de « récompenses ». On additionne les points des manches pour savoir qui remporte la partie.
 
Ici les deux grands (9 ans et 7 ans) adorent. Ils passent des heures à jouer, sans se disputer (ce qui est exceptionnel). Le jeu plaît à la fois au grand qui aime les constructions, et au moyen, qui aime les jeux d’imagination. L’avantage c’est que comme chaque joueur lance trois fois les dés à chaque tour, en choisissant lesquels il garde et lesquels il relance, il y a à la fois un facteur « chance » et un facteur « stratégie », ce qui est plutôt sympa. Et même les parents se prennent au jeu !

Les Trois Petits Cochons, un jeu de chez Purple Brain à partir de 7 ans.

 
Le grain de sel de Chofie :  Voilà une critique qui tombe à pic puisque de mon côté je viens justement de faire l'acquisition dudit jeu suite aux conseils avisés du toujours pertinent Martin Vidberg. Bref, on fait dans le multi-testé et très approuvé !!!