Le chat qui n'était à personne

 C'est l'histoire d'un chat qui fait sa vie comme il l'entend, règne en maitre sur les poubelles du quartier, et bien-sur, comme tout chat qui se respecte, n'appartient à personne. 

Et puis voilà qu'un jour notre chat se trouve suivi par une petite fille aussi résolue que lui, et qui se met bientôt en tête de lui apporter à manger. Parce qu'on n'achète pas un chat qui n'est à personne comme ça, le chat refuse, bien entendu. Un jour, deux jours, trois jours, quatre jours, cinq jours, mais le sixième la petite fille n'est pas là et le chat bien embêté, comment il va faire pour refuser son amitié aujourd'hui ? Alors il se met à sa recherche, et devinez ce qui va lui arriver...

J'ai toujours eu un faible pour les histoires de grands solitaires qui se laissent apprivoiser et celle-ci ne déroge pas à la règle. En particulier j'aime bien les illustrations qui sont à la fois rigolotes en début d'album (avec plein de chats qui font les foufous dans tous les sens) et vraiment tendres à la fin, ce qui au total nous donne un album parfait pour l'histoire du soir (on se marre un coup avec le nain et puis on termine par un gros calin).

Le chat qui n'était à personne, d'Amandine Thomas, une histoire à lire dès 4 ans en ronronnant.

Explore l'art à travers le monde

Parce que l'histoire de l'art ne se résume pas à la Joconde, voilà encore un chouette livre pour découvrir l'art à destination des enfants dont la spécificité est de sortir de la perspective européano-centrée habituelle pour ce genre d'ouvrage. Ici les 18 œuvres sélectionnées prennent soin de faire le tour du globe et chaque continent est bien représenté : Icône russe, paravent coréen, rouleaux éthiopiens, masque brésilien, etc...

Les photos de chaque œuvre et de ses détails sont très belles, et sous les rabats on découvre des textes sur le contexte de la création (époque et lieu). Pour les lecteurs les plus curieux (et/ou plus âgés) on trouve encore en fin d'album des informations complémentaires sur les civilisations des pays visités.

Voilà donc un petit bouquin très bien réalisé, beau et riche, qui réussit à faire autant plaisir aux yeux qu'au cerveau.

Explore l'art à travers le monde, de Caroline Desnoettes, dès 7 ans un album pour faire le tour de la planète.

La princesse Cornélia veut aller à l'école !

C'est bien connu, les princesses sont des petites choses fragiles et délicates qu'il convient de protéger à tout prix et qu'il faut donc tenir éloigner de l'école, des parties de foot à la récré (avec coup de ballon sur la tête) et de l'horrible nourriture de la cantine.

C'est du moins l'avis du roi, de la reine, et de toute la cour. Manifestement ces gens là n'ont jamais du se rendre sur Superchouette, sinon ils auraient fait connaissance avec la Petite Princesse ou encore la Princesse Finemouche, et peut-être changé d'avis sur le sujet...

La princesse Cornélia, quant à elle, n'est pas, mais alors pas du tout, d'accord avec ses royaux géniteurs. Parviendra-t-elle à les convaincre de l'importance d'apprendre à lire et à écrire, même quand on est une princesse ? Je n'aurai qu'une parole pour l'encourager, go ! Cornelia, go !!!

Voilà encore un chouette album avec une princesse qui dépote. L'histoire est de plus très bien servie par les illustrations somptueuses, à mi-chemin entre l’enluminure et le manga, de Nancy Peña, dont j'appréciais déjà beaucoup le travail en BD adulte.

La princesse Cornélia veut aller à l'école !, de Nathalie Dargent et Nancy Peña, un conte moderne à lire ou se faire lire dès 5 ans.

Le grain de sel féministe de Chofie : Que ce soit sur le net (genre là ou là) ou dans la vraie vie, je vois de plus en plus de parents à la recherche d'ouvrages jeunesse pas sexistes, avec des héroïnes un peu plus dégourdies que la traditionnelle princesse enfermée dans son château en attendant le prince charmant. Du coup sur Superchouette, j'ai décidé d'inaugurer le label SuperGirl, une sélections garantie sans rose et sans paillettes d'héroïnes pas nunuches !

Cardline

Je vous ai déjà parlé sur ce blog de Timeline, un petit jeu malin dont les points faibles sont néanmoins la difficile accessibilité aux juniors, une longévité réduite et des cartes rikiki peu lisibles par les seniors. Pendant les vacances on a testé, et très approuvé, Cardline, sa version enfant, qui vient pallier les défauts précités et devrait rassembler toutes les générations autour de la table.

Déjà les cartes sont un peu plus grandes, ce qui facilite nettement la participation des grands parents (croyez moi c'est du vécu). Ensuite, dans la version animaux que nous avons testée, il s'agit désormais d'ordonner des bestioles en fonction, au choix, de la taille, du poids ou de l'espérance de vie, trois façons de jouer c'est trois fois plus de parties potentielles. La présence de ces trois critères sur les cartes permet de moduler le niveau de difficulté du jeu : la taille c'est plutôt facile et même les plus petits (4 ans) peuvent participer. En plus c'est un très bon exercice sur le thème plus petit/plus grand pour les maternelles. Le poids ça devient un peu plus coton, quant à l'espérance de vie, ça n'a rien d'évident même pour les joueurs adultes.

Si on ajoute à tout ça des cartes très joliment illustrées qui se rangent dans une belle boite en métal, on obtient un chouette jeu junior qui sera désormais de tous nos déplacements familiaux (son petit format le rend parfait pour une utilisation sur une tablette de train).

Cardline Animaux, un jeu de Frédéric Henry chez Asmodée,  à jouer en famille à partir de 4 ans.

PS : On a aussi testé Cardline Globe trotter, la version avec les pays du monde. Très chouette aussi elle est par contre nettement moins accessible avant les premiers cours de géographie (on va dire 8 ans).

Superchouette année !

De belles histoires et des jeux palpitants pour vous apporter du rire, de l'émotion, des frissons, des gros câlins et plein d'autres choses encore !

La Superchouette team vous souhaite une magnifique année 2014, pleine de superchouettes moments en famille !