dimanche 28 avril 2013

Les mystérieuses cités d'or

Aaaaahahahah ! Esteban, Sia ! Tao les cités d'oooooor !
(comment vous êtes trop contents que y'a pas le son sur ce blog vu que je chante comme une casserole...)

Quel trentenaire d'aujourd'hui n'a pas entamé ce refrain dans les années 80 ? 

Maintenant que les filles sont assez grandes pour la découvrir à leur tour, je suis allée piquer en douce le coffret DVD de mon petit frère et là, divine surprise, malgré ses trente ans d'âge, la série a rudement bien vieilli : Le scénario est bien travaillé et propose un bon équilibre d'aventure et d'humour, les personnages des enfants occupent le devant de la scène et proposent des modèles très positifs que l'on a envie de suivre. Au second plan, les adultes font des méchants effrayants mais pas trop, ou jouent un rôle rassurant ou amusant. Et puis il y a l'univers de la série (l'Amérique du sud à l'époque des conquistadors) qui est d'une grande richesse, sans oublier bien sur les mini-documentaires à la fin de chaque épisode qui viennent nous apprendre plein de trucs. 

Bref, cette madeleine là est tout à fait délicieuse et plait chez nous aux petits comme aux grands. Le seul bémol, c'est la longueur de la série (39 épisodes, quand même), il a fallu apprendre aux filles à gérer leur impatience et accepter de ne voir qu'un à deux épisodes à la fois, malgré le suspense insoutenable qui peut clore certains d'entre eux. Mais on peut aussi voir ça comme un atout pédagogique de plus, non vraiment, elle est trop bien cette série !

Les mystérieuses cités d'or, un dessin animé qu'il est trop bien, à redécouvrir avec ton nain à partir de 6 ans.

dimanche 21 avril 2013

Yakari

Dans la série "C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes" ces temps-ci on a redécouvert la série Yakari avec fille aînée et je dois avouer que c'est une sacré bonne surprise.

J'ai beaucoup lu les BD de Yakari étant enfant, mais bizarrement la série ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Je m'attendais à retrouver un truc un peu niais et pas très subtil et finalement c'est une plaisir de relire ces albums. Les histoires sont simples et pas simplistes, il y a juste le bon équilibre d'aventure et de rêve dans les scénarios, les personnages sont attachants et très positifs, Yakari et ses copains sont très autonomes et débrouillards (les adultes sont très peu présents dans les albums). Et puis il y a aussi toute une réflexion sous-jacente sur les rapports entre les hommes et la nature, via les rencontres que Yakari va faire avec divers animaux, qui est très intéressante. Cerise sur le gâteau, on apprend plein de trucs à chaque fois et les albums donnent envie de faire un tour à la médiathèque pour en savoir plus sur les animaux découverts dans les aventures du petit indien.

Côté enfant (oui, parce que bon c'est quand même aussi un peu pour eux que ce blog est là), les deux grandes filles (6ans1/2 et 4 ans) on tout de suite accroché et nous réclament chaque soir leur aventure de  Yakari. Comme première lecture seul c'est aussi très chouette, la grande s'est emparée des albums et les dévore dès qu'elle a un moment de libre. Bref, c'est un grand succès familial.

Yakari, par Derib et Job, dès 6 ans on peut s'en faire un ami.

dimanche 14 avril 2013

Ronya fille de brigand

Ronya est la fille du chef d'une bande de brigands, Rik aussi. 

Comme on pouvait s'y attendre, les paternels de nos deux jeunes protagonistes sont ennemis jurés et se vouent une haine tenace. Au départ leurs rejetons en font du même, et puis petit à petit, ces deux là vont s'apprivoiser, apprendre à se connaître et s'apprécier, jusqu'à parvenir à réconcilier les deux bandes rivales qui regardent pourtant d'un œil mauvais cette amitié interdite...

Voilà un roman qui a beaucoup marqué mon enfance et que j'ai relu encore et encore. Je ne sais pas ce qui me plaisait le plus dans cette histoire qu'on pourrait finalement trouver assez classique (tout les sépare, et pourtant...). La description de la forêt magique qui entoure la château des héros, ou encore le fait que le personnage principal du roman soit une fille, ce qui est encore assez rare dans un roman jeunesse pour mériter d'être souligné (en même temps, vu que c'est la maman de Fifi Brindacier aux manettes, c'est pas non plus super étonnant). Mais surtout, je crois que j'aimais particulièrement le caractère volontaire et insoumis des héros. Là où d'autres vont se suicider de désespoir, Ronya et Rik vont plutôt quitter la demeure familial et faire leur vie dans la forêt tout seuls comme des grands, franchement c'est quand même nettement plus positif comme exemple à suivre...

Ronya fille de brigand, d'Astrid Lindgren, un roman qu'il est chouette dès 7 ans.

dimanche 7 avril 2013

Lubie

Le jeune Jan Breughel est orphelin depuis ses dix ans, et peintre comme son frère aîné, sa grand-mère et son papa. Du papa en question (Peter Breughel l'ancien, un type dont vous avez pitêtre déjà entendu parler...), il tient un pot de peinture rouge "sang-dragon" qu'il n'a osé ouvrir qu'une seule fois. Terrorisé par la myriade de démons qui s'en sont enfuis, il l'a refermé fissa et se consacre désormais à la peinture de verts paradis et d'inoffensifs bouquets de fleurs.

Mais chaque année pour son anniversaire, voilà que Lubie, une petite démone échappée du pot de rouge, revient le hanter encore et encore : "Jan, Jan, quand donc cesseras tu de peindre ces niaiseries ? Où sont donc passés les monstres et diableries de ton père ? "

Une fois de plus je rends grâce à ma librairie préférée de m'avoir permis de découvrir cet album par le biais d'une rencontre organisée avec l'auteur. Les illustrations de ce livre qui mélangent peinture et photographies des outils du peintres sont absolument superbes et méritent chacune qu'on s'y attarde. Le texte qui les accompagne est très poétique et l'histoire donne envie d'en savoir plus sur ce peintre (et du coup une visite au Louvre est prévue avec fille aînée pour aller contempler ses œuvres "en vrai")

Lubie, de Frédéric Clément, un bien bel ouvrage à découvrir dès 6 ans.