29 avril 2011

Les marqueurs Posca

Alors j'ai récemment eu l'occasion de tester ces marqueurs multi-support avec Porcinette (compte-rendu en photos ici). Et je leur décerne clairement la mention très approuvé. L'utilisation est facile et agréable, le rendu est nickel et le potentiel craspouille minimal ; à la fin de la séance de gribouillage sur les bocaux, la nappe et les fringues de ma fille étaient impecs (alors que bon, en général quand on lui colle des feutres entre les pattes on est bon pour lui changer sa tenue au bout de 5 minutes). Résultat, maintenant je garde soigneusement tous mes pots de confiote vides pour m'amuser à les reloooker avec elle

Bref, pour des activités créatives qui changent un peu des simples coloriages, c'est vraiment du chouette matériel. Le seul bémol c'est qu'ils sont assez coûteux (de l'ordre de 3€ pièce environ), mais 4-5 couleurs ça suffit pour faire des trucs jolis. Je pense que le tout est de les planquer soigneusement entre deux utilisations pour éviter que le nain ne vous les vide en loucedé dans son cahier de coloriage (que là franchement ce serait gâcher)...

25 avril 2011

Paris

Voilà encore un album spécial "j'emmène mes nains découvrir la capitale pendant les vacances". Alors certes il date un peu puisque l'original est sorti en 1960. Mais justement, les illustrations typiques de ces années là lui donnent un cachet supplémentaire. En plus à la fin de cette réédition il y a une double page sur les modifications connues par la ville en cinquante ans. L'album idéal pour jouer aux sept erreurs devant la pyramide du Louvre et d'autres monuments récents de l'histoire parisienne donc....

Et si vous en voulez plus (ou que vous avez prévu des vacances ailleurs), il s'agit d'une série, donc il a plein d'autres villes disponibles (Londres, New-York, Rome, Venise...), de quoi donner un petit goût rétro à vos voyages en famille...

Paris de Miroslav Sasek, pour faire voyager petits et grands dès 4 ans.

21 avril 2011

Un livre

En voilà un titre ??!
Bah c'est le titre d'un livre, quoi !
Un livre, même, que "tu fais comme il te dit et tu vas voir". C'est écrit dessus, c'est dire.

Et Tiboy et moi, on s'est bien marrés. On a cliqué, secoué, retourné, soufflé sur le livre.

Et il s'est passé tout un tas de choses : ouaaaaaaah !



"Un livre" de Hervé Tullet chez Bayard Jeunesse.
À partir de 3 ans, et jusqu'à ouh là ! Parce que vous allez voir...

17 avril 2011

Happy family et Mini family

Objectif : apprendre au super chouette petit garçon de 3 ans et demie à jouer au jeu des 7 familles
Objectif secret : trouver quelqu'un de toujours disponible pour jouer au jeu des 7 familles avec la grande chouette - non mais c'est fou comme tout ces jeux que j'ai adoré petite et qu'elle adore à son tour me semble aujourd'hui ennuyeux comme la pluie -

Stratégie numéro 1 :
Je sors notre bon vieux jeu des 7 familles, le Happy Family de djeco et je joue avec Elliot en lui expliquant les règles du jeu. Ce sont des familles d'animaux. Chaque famille a un métier différent. Les dessins sont jolis (comme d'hab chez Djeco).

Bilan :
J'ai rarement essuyé un échec aussi cuisant. Il n'arrive pas du tout à distinguer les différents personnages. Qui est le père? Qui est le grand-père? Ils ont tous la même foutue tête! Faut dire que rien qui ressemble plus à une poule qu'une vieille poule si tu veux mon avis. Je dois avouer que moi aussi je m'aide beaucoup des numéros en haut des cartes pour les reconnaitre. Sauf qu'à trois ans et demie on ne sait pas reconnaître les chiffres.


Stratégie numéro 2:
J'investis dans le mini family toujours de Djeco - je ne suis pas rancunière - Toujours un jeu des 7 familles mais celui-là est fait exprès pour les plus petits: seulement 4 cartes par famille et chaque carte a en bas un récapitulatif des autres cartes de sa famille. En plus y'a des chevaliers et des princesses et des magiciens c'est trop la classe - même si ça manque un peu de dragon!

Bilan :
Miracle! En une partie, Elliot pige ce qu'est une famille et quelles sont les cartes qui lui manquent. Bon il n'est pas encore complètement autonome mais ça va venir. Maintenant il va devoir apprendre à ne pas hurler "Ouéé c'est moi qui aie le petit garçon chevalier! Ouéééééééééé!".

13 avril 2011

Piou Piou

Autant l'année dernière je m'étais plainte amèrement d'un certain cadeau trouvé au pied du sapin, autant cette année le gros bonhomme rouge a mis en plein dans le mille. Il nous a apporté notre premier jeu de stratégie. 

Ca s'appelle piou piou. C'est un jeu de carte. Tu peux y jouer à partir de 5 ans et même quand tu es une maman avec une mémoire de poisson rouge tu peux y jouer aussi et gagner (des fois). Pour ça il faut pondre 3 œufs et les faire éclore (note que c'est parfaitement dans mes cordes ça). 4 petites règles tellement simples et évidentes que le temps de dire piou piou tous les enfants les ont retenues :
* 1 carte poule + 1 carte coq + 1 carte nid et hop on pond un oeuf
* 2 cartes poules pour le faire éclore
* 1 carte renard pour piquer 1 œuf s'il n'est pas encore éclos
* 2 cartes coq pour empêcher le renard de venir jouer le trouble fête

 À chaque tour de jeu tu as 4 cartes en main. Soit tu joues un combo de cartes pour agrandir ton poulailler, soit tu te défausses d'une carte. Et là tu me diras "elle est où la stratégie là-dedans" ? Au moment de choisir de quelle carte tu te défosses (ce qui arrive assez souvent) c'est un vrai dilemme. Garder un renard sous le coude pour aller boulotter chez le voisin? Ou plutôt une poule si précieuse? Jeter un coq dont on a pas besoin de suite mais on sera fort dépourvu lorsque l'attaque du renard sera venue.Bon d'accord on est encore loin du jeu d'échec. Ici c'est 95% de hasard et 5% de stratégie mais à 5 ans ça demande déjà un gros apprentissage.

Chez nous les règles ont été très vite intégrées. Tout le monde adore y jouer. Les parties sont rapides, on en fait souvent deux ou trois d'affilé sans se lasser. Seul petit bémol, le nombre de cartes en jeu n'est pas assez important donc toutes les trois minutes on est obligé de mélanger les cartes défaussées pour les remettre dans la pioche. Djeco mon amour si tu m'entends fais un petit effort pour la prochaine version.

09 avril 2011

La Princesse Finemouche

En voilà une qui, manifestement, n'a pas lu de bouquins made in Fleurus quand elle était petite (ou alors elle piquait ceux de son frère), et c'est justement pour ça qu'on l'aime. Comme toute princesse qui se respecte, Finemouche est mignonne, riche, et les prétendants se bousculent à sa porte. Comme toute princesse digne de ce nom, Finemouche est également dotée d'un couple de parents boulets qui veulent à tout prix la caser. Sauf que Finemouche elle, son trip c'est pas un beau mariage en robe blanche, mais plutôt de n'en faire qu'à sa tête en compagnie de ses petits chéris (sa bande de dragons domestiques). Alors notre rusée princesse va mettre au point tout une série d'épreuves qui sauront calmer les aspirants au trône...

Jusqu'à ce que débarque au château Super-relou, aka le prince Flambard, qui va trouver moyen de remporter haut les mains toutes les épreuves. Sauf que c'est pas un kéké dans sa voiture rouge qui aura raison de Finemouche, non mais ho ! Et notre princesse trouvera un moyen de faire dégager l'importun pour enfin vivre sa vie tranquillou.

Bon, je pense que c'est bon là, j'ai pas besoin d'épiloguer trois plombes sur le pourquoi du comment qu'il est trop génial cet album ?

Princesse Finemouche, de Babette Cole, elle dépote et dès 4 ans c'est tip top.

05 avril 2011

Charles à l'école des dragons

Après avoir passé deux ans à jouer avec ses petites voitures, mon chouette petit garçon de trois et demie vient de découvrir les monstres et les dragons. Surtout les dragons. Et il les aime passionnément, à la folie, beaucoup, beaucoup - oui il est écrit qu'aucun cliché ne nous serait épargné.

Ainsi lorsque nous avons rencontré Charles assis bien sagement sur un présentoir de notre bibliothèque préférée, nous l'avons immédiatement adopté.

Charles est un jeune dragonnet solitaire et à l'âme torturée : comprendre par là qu'il est toujours de mauvais poil (ou de mauvaise écaille ah ah). Comme on peut le voir sur la couverture, il est tout penaud avec ses ailes tellement grandes qu'il ne peut les soulever et ses énormes pieds (qui puent en plus le pauvre). Bien incapable d'apprendre à voler ou à cracher du feu comme tous les dragons de son âge, il préfère écrire des poèmes  - en alexandrin s'il vous plait! Et à l'école des dragons il deviendra la risée de toute sa classe. Je ne vous raconte pas la fin mais bien sur tout finira par s'arranger pour Charles.

Ce n'est pas l'histoire la plus originale que je n'ai jamais lue mais je dois dire que le personnage du petit dragon toujours grognon et qui n'aime pas l'école a eu un écho certain chez nous et moi je me suis bien marrée en lisant ses poésies plutôt farfelues.

 J'ai le corps d'une gazelle mais je suis un dragon.
Regardez bien mes ailes, écoutez mon jargon... 
Voyez mes pieds pareils à deux grosses pastèques, 
N'importe quel orteil je le transforme en steak.

Mais si je vous parle de cet album c'est surtout parce qu'on s'est régalé avec les illustrations qui sont d'une beauté à couper le souffle. Au fil des pages (immenses) on découvre des montagnes brumeuses, de magnifiques paysages enneigés ou printaniers et bien sur des dragons, des tas de dragons. Chaque image est éclatante de couleur, étonnante par le nombre de détails. C'est sublime. On ne peut se lasser de les regarder.

J'ai même surpris plusieurs fois le chouette petit garçon assis sagement en train de feuilleter tout seul cet album. C'est dire s'il lui plait!

01 avril 2011

P'tite Fille/P'tit garçon

Ce qui est formidable avec la maison d'édition Fleurus, c'est qu'ils ont su rester fidèles aux mêmes idées depuis leur création en 1929. Alors que d'autres éditeurs s'en vont céder sans vergogne aux sirènes de la modernité, Fleurus continue pour sa part à défendre les belles valeurs qui on fait notre beau pays. C'est ainsi que l'adorable collection P'tite fille saura faire de votre chère tête blonde une ménagère accomplie (et pas une pétroleuse dévergondée incapable de prendre soin de ses jouets), grâce à des titres aussi formidables que Chloé joue à faire le ménage, Lola joue à la dinette, Lilou joue à la poupée ou encore Rose joue à la princesse. Bien entendu nos petits gars ne sont pas en reste avec la très virile collection P'tit Garçon, qui saura leur donner le goût des véhicules à moteur : La formule 1 de Gabin, Le tracteur de Peter, Le camion de Léon, Le gros camion de Simon, autant de titres pour faire de nos fils des hommes, des vrais.

Et parce que l'homme moderne sait être tendre et fort à la fois, les textes de ces ouvrages sont de délicats poèmes qui enchanteront les oreilles de nos bambins (et les notres !) à chaque lecture. D'ailleurs je ne résiste pas à l'envie de vous citer les premières lignes de La moto de Marco :
La moto de Marco est un vrai bijou.
Le petit garçon l'aime comme un fou.
Et ce matin, il la fait bien briller,
Car il part se promener avec Zoé.
(ouhlala, elle en a de la chance Zoé, j'espère qu'elle a bien pensé à faire le ménage chez elle avant de partir en balade avec Marco)

Bref, un texte de haute-volée littéraire associé à des thèmes indémodables, que demander de plus ?

Les heureuses mamans (car bien-sur, c'est aux mamans que je m'adresse ici, qui d'autre ?) d'un petit garçon et d'une petite fille veilleront néanmoins à ranger ces ouvrages dans des lieux bien distincts. Il serait en effet malheureux que, suite à une tragique méprise, Chloé se mette en tête de faire de la moto pendant que Marco viendrait piquer le nécessaire à ménage de sa soeur, où irait-on je vous le demande ?

Bon, ben c'est pas tout ça mesdames, je vous laisse, je dois aller prendre le thé avec Bree Van de Kamp...