mercredi 3 juin 2020

Certains l'aiment chaud

Chicago 1929, Joe et Jerry, deux musiciens de jazz un peu loosers (et très dragueurs), doivent fuir la mafia et se déguisent en femmes pour intégrer un orchestre exclusivement féminin qui part en tournée du côté de Miami. En chemin ils rencontreront Marilyn qui joue du ukulélé, un vieux milliardaire célibataire et bien déterminer à ne pas le rester, et encore plus de mafieux (c'est pas de bol tiens).

Ce chef-d'oeuvre de Billy Wilder date de 1959, et comme on pourrait s'y attendre, il contient un nombre de blagues sexistes incalculable (mention spéciale à ce gros forceur de Tony Curtis), que vous pouvez parfaitement déconstruire avec votre progéniture. Mais c'est aussi une extraordinaire réflexion sur le genre et sa construction sociale, puisque tout le long du film, les personnages de Joe et Jerry vont littéralement jouer à incarner des femmes ou des hommes (vu que Joe se déguise aussi en millionaire pour séduire Marylin) et ce sans aucun problème. Cette mascarade permanente débouchant à terme sur la scène finale et son Nobody's perfect culte, qui est au fond un hymne à la tolérance...

L'ensemble de l'histoire est menée tambour battant avec des tas de gags parfaitement accessibles aux plus jeunes. Si bien qu'au final, le film possède suffisamment de degrés de lecture pour plaire aux enfants comme aux parents.

Certains l'aiment chaud, du jazz, des gags et Marylin, à voir en famille à partir de 7 ans.


Cadeau bonus pour les parents : Un chouette et passionnant épisode des Chemins de la Philosophie qui disserte justement sur le film.

1 commentaire:

Catherine31 a dit…

Oui, un de mes films favoris ! Mais je n'aurai pas pensé à le regarder avec mes enfants. Pourtant, vus les "gags", ça devrait leur plaire. Merci pour ce rappel.