À Londres, à l'orée du XXème siècle, le misanthrope et mordant Pr. Henry Higgins fait le pari de transformer la jeune Eliza Doolittle, une modeste vendeuse de fleurs ambulante des bas quartiers, en reine de la haute société. Cette transformation passera, entre autre, par une rééducation linguistique complète de la jeune fille, qui devra ensuite s'émanciper de la lourde tutelle de son formateur.
J'ai toujours considéré que My fair Lady était un film parfait, puisque tout y est impeccable, de la mise en scène aux costumes, en passant par le casting (#AudreyHepburnForever) et la musique. À ma grande joie c'est également un film qui passe très bien en famille, notamment grace aux costumes fabuleux (chez nous c'est un de nos films de Noël préférés, mais y'a pas de saison pour le regarder).
Alors bien sur les questions sociales qui traversent le film passeront sans doute très, très au dessus du jeune public. Mais la galerie de personnages hauts en couleur et la musique devraient suffire à faire leur joie (dans la mesure du possible essayez de le voir en VO, la traduction française des chansons étant assez catastrophique). Pour les plus grand·e·s (pré-ado et au delà), il n'est absolument pas interdit (mais pas obligatoire non plus, il s'agit avant tout de se faire plaisir), de reparler ensuite du film et notamment des questions qu'il pose sur ce que ça signifie d'être riche ou pauvre (Et là, ni vu ni connu, hop ! Vous pouvez leur refiler Pourquoi les riches et enchaîner sur une petite partie de Kapital).
My Fair Lady, un film fabuleux et qui donne à réfléchir, pour toute la famille à partir de 6 ans.
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