dimanche 24 février 2013

Fifi Brindacier

Alors, dans la famille "rouquine qui dépote", aujourd'hui je voudrais Fifi Brindacier.

Fifi, elle a deux tresses et des taches de rousseurs.
Fifi, sa maman est au ciel et son papa est pirate et roi des mers du sud.
Fifi, elle vit seule avec un cheval et un petit singe.
Fifi, elle est super forte, même qu'elle peut porter son cheval d'une seule main.

Fifi, ses aventures ont débuté en 1945, et c'est peu dire qu'à l'époque des héroïnes de sa trempe, ben ça courait pas les étagères de littérature jeunesse. Même que la traduction française (car Fifi nous vient de Suède, where else ?) fut longtemps caviardée car on trouvait la petite rouquine un peu trop subversive et impertinente vis à vis des adultes. Il aura donc fallu attendre 1995 pour qu'elle puisse enfin obtenir une traduction française plus fidèle à son tempérament de feu.

Bon ok, pour être tout à fait honnête, Fifi je l'inviterais pas à la maison, car elle nous collerait un dawa monstre et je suis un (tout petit) peu trop psychorigide pour y survivre.

Mais Fifi, c'est aussi la nouvelle idole de mes filles, qui chaque soir me réclament un nouveau chapitre des ses aventures. Et parce qu'elle les fait rire et rêver, parce qu'elle leur montre qu'on peut être une petite fille ET mener sa vie comme on l'entend sans que personne ne vienne nous dicter ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas, Fifi, elle a droit à ma gratitude éternelle. 

Fifi Brindacier, de la grande Astrid Lindgren, une héroïne à aimer dès 6 ans.

dimanche 17 février 2013

Salade de cafards

Pour faire une bonne salade composée, c'est facile, vous posez les cartes ingrédients les unes après les autres en nommant ceux-ci à voix haute :
  • Tomates !
  • Poivrons !
  • Salade !
  • Chou-fleur ! (Chou-fleur ? Si, si, en fait cru c'est super bon !)
Mais voilà que des cafards trainent dans la cuisine, alors parfois certains légumes sont interdits. Si on pioche une carte de légume interdit, c'est pas grave ! Il n'y a qu'à en annoncer un autre ni vu ni connu (mais sans bafouiller et en gardant le rythme s'il vous plait):
  • Tomates !
  • Poivrons !
  • Sa... euh non, chou-fleur !
  • Poivrons !
  • etc...
Ultime contrainte, on n'annonce jamais deux fois de suite le même légume (la variété dans les salades y'a que ça de vrai) :
  • Tomates !
  • To...euh non, poivrons !
  • Chou-fleur !
  • Sa.. euh non (légume interdit), ch... raaah non (légume qui vient d'être cité)! Tomates ! 
Et donc en fait très vite, ben ça devient n'importe quoi. Parce qu'il y a le légume que vos yeux voient, celui-ci que vos oreilles viennent d'entendre, sans compter le légume interdit par les cafards, et au final votre cerveau tout embrouillé a bien du mal à choisir rapidement le bon ingrédient pour cette maudite salade. Bref, on devient dingue, mais on rigole aussi beaucoup. (et si vous avez rien compris, y'a une chouette vidéo sur le site de l'éditeur)

Au final vous avez un petit jeu très amusant pour toute la famille, la prise en main et la compréhension des règles sont très rapides, mais ça ne vous empêchera pas de vous emmêler les pinceaux à la première occasion : Tom.. euh non, Sal.. raah non ! Po... raah non plus, Chou-fleur, raaaaaah non ! Tomates !!!! 

Salade de cafards, le jeu qui te rend chèvre (chaud ?), à partir de 6 ans.

dimanche 10 février 2013

Mon village

Je suis une grande fan du très beau blog de la talentueuse Delphine Doreau, et il m'arrive souvent de rêver devant les tutos qu'elle propose pour se fabriquer des petites maisons en papier toutes mignonnes. Sauf que n'étant pas super douée des ciseaux et de la colle (et aussi un peu feignassou sur les bord, ok, ok), jusque là je m'étais contentée de rêver. 

Et puis pour ses 6 ans, j'ai offert à fille aînée Mon Village, un album qui permet de construire un village donc, avec des feuilles en papier cartonnées prédécoupées pour les bâtiments et les personnages. Eh ben je peux vous dire que ce fut un coup de cœur pour la mère comme pour la fille. Je crois que j'ai jamais vu un truc aussi choupi de mon existence, en plus le montage est super facile à faire ce qui ne gâche rien. Cerise sur le gâteau, si comme moi vous détestez manipuler de la colle (je m'en fous toujours plein les doigts et à la fin c'est dégueu), on peut aussi tout assembler avec du scotch, ça marche très bien (et pour une visite en photos du résultat final, on peut faire un tour par là). 

Gros, gros, succès aussi auprès des copines de fille aînée qui ont chacune fabriqué une des maisonnettes lors de sa fête d'anniversaire, y'en a même une qu'a essayé discrétos de nous barboter le bouquin, mais j'avais l’œil non mais ho !

Un dernier détail qui compte, le prix (ben oui c'est le genre d'ouvrage que vous pouvez difficilement emprunter à votre médiathèque). Le livre est vendu 11€90, et franchement, compte tenu de la qualité (beauté et praticité) et de la quantité de l'ouvrage (17 maisons, soit de quoi occuper plusieurs enfants pour un moment) je trouve ça remarquablement raisonnable.

Mon Village, par Delphine Doreau, un livre pour occuper les petites mains de ton nain dès 6 ans.

dimanche 3 février 2013

L'ours et les fées pipelettes

D'un côté on a les fées pipelettes, les bien-nommées. Trois petites coquines qui enquillent les âneries jusqu'à se faire envoyer en punition au bout du bout du monde.

Dans ce bout du bout du monde il y a un ours. Un ours solitaire, bourru et bougon, qui a pris l'habitude de se parler tout seul. 

Comme on pouvait s'y attendre, les débuts de la cohabitation entre l'ours et les fées est orageux. Mais doucement, chaque partie va apprivoiser l'autre et il sera bien dur de se quitter quand la punition sera levée...

Voilà un joli conte, tout tendre et qui me touche toujours, sans doute parce qu'à la maison j'ai mon propre trio de fées pipelettes...

L'ours et les fées pipelettes, Anne-Isabelle Lacassagne et Emilio Urberuaga, une belle histoire à lire dès trois ans.