dimanche 25 juin 2017

Monster Ghost


Monster Ghost commence comme un jeu de loto standard : On lance le dé, on retourne une pièce avec le monstre indiqué par le dé, et on pose le fantôme ainsi découvert sur sa carte. Sauf que les fantômes, il en existe six différents et qu'il est interdit d'en avoir deux identiques pour compléter sa carte. Donc au fur et à mesure que la partie avance, le jeu se transforme en memory, et il va falloir se souvenir de quel fantôme est caché sous quel monstre pour arriver au but.


Encore un petit jeu simple et très joliment réalisé par Djeco, et pour lequel n°3 (5 ans) a eu un gros coup de coeur. Cerise sur le gâteau (hanté), on peut aussi moduler les règles pour adapter le niveau de difficulté aux petits joueurs, ce qui vous permettra d'en profiter sur la durée.

Monster Ghost, un jeu de monstres gentils pour s'amuser à partir de quatre ans.

dimanche 18 juin 2017

Kingdomino

Dans Kingdomino vous bâtissez votre  royaume en posant des dominos (jusque là tout va bien, on aurait même pu s'en douter vu le nom du jeu). 

La subtilité, c'est qu'au lieu de piocher lesdits dominos au hasard, vous pouvez tenter de choisir ceux qui vous rapporteront les plus de points, mais attention ! Les premiers servis seront ensuite les derniers !

De prime abord le jeu me faisait plutôt penser à Carcassonne (un folklore médiéval bien illustré et des tuiles à poser), mais il a le grand mérite de se jouer en parties brèves (un royaume c'est 12 dominos et pas un de plus) qui permettent une prise en main rapide. Et surtout, la mécanique de jeu qui donne de la visibilité sur les deux prochains tours à venir est assez originale et très intéressante. Celle-ci confère au jeu un bon équilibre entre chance et stratégie qui le rend accessible à tous.

Kingdomino, pour construire le royaume le plus beau, à partir de 8 ans (et aussi pour les grands)

dimanche 11 juin 2017

Poules, renards, vipères

 Bon, en apparence tout est simple, dans le jeu y'a des poules, des renards et des vipères :

  • Si vous avez des poules, vous pouvez manger des vipères.
  • Si vous avez des renards vous pouvez manger des poules.
  • Si vous avez des vipères, vous pouvez manger des renards.
À moins, bien sur, que ce ne soit les autres joueurs qui vous boulottent vos cartes...


Voilà un petit jeu qui ne paye pas de mine (le packaging est mignon sans plus), choisi un peu au hasard par fille n°2 (7 ans 1/2), mais qui s'est avéré très sympathique pour jouer avec des enfants. Les manches sont courtes et nécessitent plus de subtilité qu'on ne l'imaginerait de prime abord. Il faut en effet savoir poser ses cartes au bon moment, ni trop tôt ou vous vous les ferez manger, ni trop tard ou elles vous resteront en main, et anticiper sur l'épuisement de la pioche qui marque le fin de la manche. Bref, c'est un chouette jeu familial pour des soirées animées.

Poules, renards, vipères, un jeu qui rend un peu chèvre, à partir de 7 ans.

dimanche 4 juin 2017

Les Cahiers d'Esther

Esther a 10 ans, vit à Paris, fréquente une école privée, et chaque semaine, elle raconte des épisodes de sa vie quotidienne, avec sa mère (plutôt sympa), son père (l'idole de ses jours) et son frère aîné (un ado tout blaireau).

Après La vie secrète des jeunes et Le retour au collège, Riad Sattouf continue donc sa radiographie de la jeunesse contemporaine en se penchant sur une petite fille (presque une pré-adolescente) et fait mouche à nouveau. Mais cette fois-ci le regard affuté de Sattouf se double d'une tendresse inédite pour sa jeune protagoniste (par contre le frangin ado en prend plein la tronche, déjà parce qu'on ne se refait pas, et d'autre part parce que j'imagine que sa petite soeur ne le loupe pas dans ses comptes-rendus hebdomadaires...). Au final, les histoires d'Esther sont à l'image de la couverture de l'album, en équilibre entre naïveté, drôlerie, une certaine cruauté impitoyable et parfois aussi du grand n'importe quoi difficilement compréhensible à nos yeux d'adultes.

Chez nous ce livre a pris une saveur toute particulière, puisque n°1, ma lectrice testeuse, a le même âge et le même prénom que l'héroïne de Sattouf  (la vérité !). Du coup on a pas mal discuté de l'album ensemble, et j'ai pu constater que mon Esther partage les mêmes préoccupation que son alter-ego de papier (et notamment de savoir quand elle aura enfin un téléphone), même si elle m'a rassurée sur le fait que dans son école, on ne dit pas autant de gros-mots quand même (Oh ça va, je peux bien la croire encore un peu hein...).

Les cahiers d'Esther (deux tomes déjà sortis, pour 10 et 11 ans), de Riad Sattouf, une BD à partager avec son pré-adolescent à partir de 10 ans.