Et là, Joe meurt.
Non je ne vous spoile pas le film puisque ce décès fort inopportun intervient au tout début du film. Envoyée dans l'au delà à l'insu de son plein gré, l'âme de Joe va tout faire pour réincarner son corps à temps pour le concert, tout en se retrouvant binômée avec 22, une âme encore jamais incarnée et qui ne comprend absolument pas l'intérêt de la vie sur terre.
Poétique et inattendue, Soul est une jolie réflexion sur ce qui construit notre personnalité, dans la continuité de l'excellent Vice Versa mais avec une touche de maturité en plus (ce qui en contrepartie le rend moins accessible aux enfants les plus jeunes). Les personnages de Joe, un adulte qui est comme passé à côté de sa vie (en attendant depuis presque 40 ans son jour de gloire musicale), et de 22, une âme pas encore née et déjà blasée, forment un très beau duo qui va apprendre à poser un nouveau regard sur la vie. Comme il s'agit d'un Pixar le film regorge de trouvailles visuelles et la bande son jazzy est d'une beauté et d'une délicatesse rares dans un film jeunesse (mais qui saura très clairement toucher les adultes).
Soul, un Pixar avec un supplément d'âme, à découvrir dès 9 ans.
PS pratique : Le précédent opus des studio Pixar, En avant, un chouette hommage à l'imagination et au jeu de rôle, est sorti au cinéma le 5 mars 2020. Bizarrement il n'a pas eu la carrière sur écran qu'il méritait... Du coup Disney a décidé que Soul serait directement distribué en streaming sur sa plateforme Disney+. C'est certes dommage pour les salles obscures, mais en attendant le film vaut largement les 7€ que coute l'abonnement d'un mois à la plateforme (et dans la foulée profitez-en donc pour regarder En avant et The Mandalorian en famille)
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