Avec 1 enfant de 4 ans :
30 septembre 2009
SOS Ouistiti
Avec 1 enfant de 4 ans :
27 septembre 2009
In & On Piggys - Imaginarium
Ici il s'agit de l'adaptation en jouet de l'histoire des trois petits cochons. J'aime beaucoup l'idée d'une histoire porteuse pour manipuler et jouer. Ce jouet est donc composé des trois maisons des trois petits cochons, des trois clés qui ferment leur porte, et bien sûr, d'un loup!
Tout est bien pensé: les trois maisons se rangent l'une dans l'autre dans l'autre, les clés se rangent dans le support qui ferme la cheminée, support amovible pour laisser entrer le loup quand les trois petits cochons se sont enfermés dans la grande maison. Les tenues des cochons sont assorties à la couleur des maisons, tout comme les clés. On se repère donc très facilement dans le jeu, même quand on est encore tout-petit.
Les possibilités de jeu sont très sympas, surtout si on joue avec l'enfant, notamment pour l'aider les premiers temps à bien fermer les portes à clé. Mais aussi pour tenir le rôle du méchant loup. Chez nous ça vire à l'hystérie, mais qu'est-ce qu'on rigole quand les trois petits cochons sont finalement à l'abri dans la grande maison et que le loup décide d'entrer par la cheminée. Ahum. Bref.
Et la maniaque que je suis apprécie qu'on puisse entrer les trois petits cochons dans la plus petite maison, et ensuite ranger les maisons les unes dans les autres, et les clés sur la cheminée, mais que le loup reste dehors. Non mais attends t'es fou on range pas le loup avec les petits cochons hein!
A partir de 2 ans, environ, ou avant, si vous avez un modèle adorateur des clés et des serrures...
24 septembre 2009
Des livres sans parole
21 septembre 2009
Des loups chez le Castor
Déjà je trouve super chouette l'idée d'éditer les grands albums cartonnés du Père Castor en petit format souple. D'abord pour mon porte-monnaie, parce qu'à moins de 4 euros le livre, c'est quasiment trois fois moins cher que les grands livres, ensuite ça prend moins de place dans les bibliothèques ET c'est top pour partir en vacances: on peut emporter acile 12 livres et ça pèse quasiment rien!
Quand je vois le prix des magazines pour enfants, et leur qualité pas toujours au rendez-vous, je préfère acheter un Père Castor, dont je suis quasi sûre à 100% de la grande qualité narrative et des jolies illustrations, grâce à un choix éditorial qui me correspond!
Donc, là, on a Marlaguette, Les trois petit cochons, et La chèvre et les biquets. Des histoires avec le louuuuuuup dedans, ouhhhhh ça fait peur. Presque pas. Des supers classiques que ce soit en maternelle, ou à l'heure du coucher, les enfants adorent les histoires avec le loup, c'est comme ça, ça ne s'explique pas (ou sûrement que si, mais je n'y ai pas réfléchi!).
Marlaguette c'est la petite fille qui s'entiche du loup qui s'apprêtait à la dévorer, qui l'apprivoise, mais ce faisant, le coupe de sa vie d'animal sauvage. Une belle leçon sur le fait de laisser chacun évoluer selon sa nature, sans chercher à le modeler à son image. Indispensable, donc.
Les trois petits cochons, on ne présente plus les trois dodus tout roses qui décident de se construire chacun une maison et qui courent ensuite très très vite, avant de finir in extremis dans celle du troisième, poursuivis par un loup vindicatif et affamé. Dans cette version, le loup fini dans la marmite, mais on ne nous dit pas s'il est mangé ou non... Le texte est riche et répétitif juste ce qu'il faut, et on se délectera de faire la grosse voix du loup, les petites voix craintives des deux premiers cochons, et la voix sans peur et rigolarde du cochon de la maison de briques.
La chèvre et les biquets, c'est un bouquin super éducatif en fait, parce que le message clairement c'est "on n'ouvre pas aux inconnus, et encore moins s'ils imitent très mal la voix de maman". Les biquets ne finiront pas mangés par le loup, parce qu'ils sont bien sages, n'ouvrent pas au loup qui pourtant ruse tant et mieux pour entrer et les dévorer, et parce que leur maman finit par arriver à la rescousse et balancer le loup à la flotte, bien fait!
A partir de 3 ans environ.
20 septembre 2009
A quoi on joue ?
18 septembre 2009
Nouvelles histoires pour les tout-petits
15 septembre 2009
Le pique-nique de la famille Souris
C'est fait avec mon APN à deux-balles, avec ma vraie voix à moi (au secours) sur le parquet du salon qui n'a pas vu la cire depuis environ toujours. On ne se formalise pas, c'est juste que je voulais vous MONTRER le livre, parce que je suis en amour total de cette série.
Vous trouvez ça un peu partout, c'est chez L'école des loisirs, il y a une dizaine de titres plus mignons les uns que les autres, et ce que j'ai oublié de dire dans la vidéo, c'est de loin les albums les plus poétiques et charmants que je connaisse pour les petits et les plus grands. Ca fait rêver quoi.
JE VEUX ETRE UNE PTITE SOURIS QUI HABITE UN TRONC D'ARBRE, voilà ça, c'est dit.
A partir de deux ans donc et jusqu'à au moins 35 ans (uhuhuhu).
Le grain de sel de Lili:
12 septembre 2009
La petite maison dans la prairie
Ces livres racontent l’histoire vraie de vraie de Laura Ingalls. Elle commence quand elle a 7 ans et que sa famille traverse l’ouest des Etats-Unis pour s’installer dans le territoire indien car le gouvernement est sur le point de donner ce territoire aux colons mais ils quittent rapidement cet endroit car ils n’avaient pas vraiment le droit de s’y installer et c’est trop dangereux à cause des indiens. Alors la famille de Laura reprend son charriot et continue d’avancer. Il faut dire que le papa, le fameux Charles Ingalls il avait soif de grands espaces et de liberté et qu’il avait un peu la bougeotte. Mais bon il assure aussi, c’est une force de la nature cet homme-là. Faut le voir construire sa maison juste avec des rondins de bois et une hache et quelques clous pour le toit. Ça force l’admiration je dois dire…
Depuis mes 10 ans, j’ai lu et relu des dizaines de fois tous les épisodes de la petite maison dans la prairie. Quand j’étais petite je m’identifiais vraiment à Laura Ingalls qui se décrivait comme une petite fille trop pleine de vie qui aimait plus que tout être dehors pour courir ou observer la nature et les animaux et qui avait du mal à rester sage… surtout par rapport à sa sœur, la douce Marie qui frôle la perfection jusqu’à en être un peu énervante. Quand je le relis avec mes yeux de maman aujourd’hui, ça me fait bien rire parce que je vois bien que Laura est une petite fille vraiment sage qui fait à peine quelques bêtises et Caroline, sa maman me laisse pantoise d’admiration. Toujours calme et maîtresse d’elle-même, jamais besoin d’élever la voix sur ses enfants… C’est une autobiographie romancée donc Laura a peut être soigneusement édulcoré la vérité et passé sous silence quelques taloches. Il faut voir aussi que tout n’est pas politiquement correct. Quand j’étais plus jeune je ne percevais pas du tout l’injustice de piquer leur territoire aux indiens.
C’est avant tout une histoire vraie et ce n’est pas si éloigné de nous. Après tout Laura est morte en 1957. Elle est contemporaine de ma grand-mère ! Et sa vie est si différente, extraordinaire et pleine d’aventures. C’est l’époque des westerns mais c’est la vie des gens ordinaires, la vie de tous les jours, comment ils se débrouillaient pour vivre, pour faire pousser leur nourriture, pour élever leur bétail, pour se faire des vêtements. On y voit la construction d’une nouvelle ville autour d’une voie ferrée. C’est passionnant. Et la famille de Laura est très unie, très touchante. Les enfants sont aimés et choyés. Petite, Laura est pleine de vie, espiègle. Plus tard sa sœur Marie, attrape la scarlatine et devient aveugle et Laura hérite du rôle de l’aînée. Dès qu’elle peut elle seconde son père pour les travaux de la ferme car il n’y a pas de garçons. Tout au long de la série, on la regarde grandir, on sent son caractère indépendant s’affirmer petit à petit. Elle est très brillante à l’école et passe un diplôme d’institutrice. Son premier poste, loin de sa famille sera très pénible. Puis elle rencontre Almanzo, son futur mari qu’elle l’épouse quelques années plus tard (elle a à peine 16 ans). La série se termine sur le début de leur vie commune. Et quand on referme le 8ème et dernier livre de la série, je vous assure qu’on a l’impression de quitter une amie.
J’ai hâte que mes enfants grandissent pour leur lire et leur faire lire... Si vous ne les connaissez pas, jetez-vous dessus, vous ne le regretterez pas quelque soit votre âge. Si vous les connaissez c'est l'occase de les relire et de retrouver Laura.
09 septembre 2009
Patatras!
Patatras! c'est d'abord l'histoire d'un loup. Un loup mal-aimé qui voudrait bien qu'on l'aime justement. Patatras! c'est ensuite l'histoire d'une grande famille de lapins, qui semblent fuir le loup, alors que... mais je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue de cet album à écouter à partir de 3/4 ans. Je préfère vous laisser découvrir par vous-même la double histoire du loup et des lapins, au travers d'un texte très drôle qui raconte une histoire un peu différente de celle que les illustrations nous dévoilent, dans un luxe de détails hilarants.
A lire et relire donc, pour en apprécier toute l'intelligence et toute la drôlerie. Un must-have des bibliothèques enfantines, assurément.
Patatras! le livre qui t'apprend que les lapins AUSSI font caca.
06 septembre 2009
Elmer joue à cache-cache
04 septembre 2009
Le petit chaperon rouge - Frédérick Mansot.
Mais ici j'ai surtout envie de parler des illustrations de Frédérick Mansot, parce qu'elles sont tout simplement sublimes! A la fois modernes par leur trait et surannées par l'emploi de tissus fleuris comme trame colorée, chaque illustration est un vrai bonheur visuel. La gaieté et la fraîcheur qui se dégagent des images apportent la touche de douceur et d'innocence nécessaires pour faire passer la pilule d'une histoire qui est tout de même plutôt sombre. La petite fille est mignonne, souriante, pimpante, le loup est sournois et énorme, la scénographie des images est parfaite: elle illustre le texte tout en l'enrichissant, c'est très réussi. Ma fille aimait beaucoup cet album quand elle était plus jeune, notamment pour ses belles illustrations rouges et fleuries.
Le petit chaperon rouge, des frères Grimm, illustré avec talent par Frédérick Mansot, à partir de 3 ans bien tassés, et jusqu'à ce qu'on en est marre que cette gamine ne soit pas fichue d'écouter ce qu'on lui dit!
(ah, et oui le petit chaperon rouge est affublé de la banane d'Elvis, mais ça a son charme, si si)