C'est l'histoire de trois princesses, aux trois tempéraments bien différents, qui font pourtant toutes les trois le désespoir de leur roi de papa qui aurait préféré un fils pour lui succéder à la tête du royaume (c'est bien la condition féminine ça, tu joues, tu perds). Même que celui-ci leur a trouvé trois surnoms pas très sympas, Curieuse, Bavarde et Coquette.
Sauf que le jour où la guerre éclate, qui c'est qui va réussir à vaincre l'ennemi et sortir papounet de prison à votre avis ?
Se poser la question du féminisme en littérature jeunesse, ça n'est pas vouloir à tout prix brûler les livres de princesses à paillettes (quoique, certains albums peuvent vous faire regretter le bon vieux temps des bûchers), mais c'est aussi chercher des ouvrages capables de montrer à nos enfants que, fille ou garçon, il n'y a pas une seule façon d'être au monde. Curieuse, Bavarde et Coquette en est la preuve, puisque chacune de nos princesses contribuera à sa façon à la libération du pays et trouvera son bonheur de la manière qui lui est propre. Joliment servi par des illustrations qui rappellent le folklore russe et un texte élégant, ce conte malin vient nous rappeler qu'il y a mille et une façon d'être une princesse (et que le port du rose n'a rien d'obligatoire pour cette fonction).
Curieuse, Bavarde et Coquette, par Michel Piquemal et Bruno Robert, l'histoire de trois princesses qui ont oublié d'être bêtes, à partir de 5 ans.
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