J'appréciais déjà beaucoup la plume de Maëlle Desard, et son humour décapant, dans ses romans de fantasy qui mettent en en scène des héroïnes au caractère bien trempé. J'ai énormément aimé ce roman contemporain et sa galerie d'adolescent·e·s en souffrance. Si Victoire peut sembler initialement un peu pénible et centrée sur elle même (une adoe standard quoi), on est très vite touché par son mal être profond (ainsi que celui de ses camarades, pour d'autres raisons). Et l'humour qu'elle manie avec virtuosité s'avère être autant un bouclier pour la protéger des autres, qu'une arme qu'elle retourne contre elle même. Le roman de nous parle de réconciliation, avec les parents, les autres ado·e·s, et surtout avec soi même. Et on est heureux de voir l'héroïne réapprendre peu à peu à s'apprécier et à s'ouvrir au monde mais sans s'oublier pour autant.
Bretzel Break, de Maëlle Desard, un roman pour devenir plus grand du dedans, à partir de 14 ans
(attention tout de même, en plus de la dysmorphophobie de l'héroïne, le récit aborde aussi les questions du deuil et de l'alcoolisme).
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