Luna a 17 ans, elle vit quasi séquestrée par un frangin psychopathe dans une roulotte au fond de la fête foraine où elle tire les cartes toute la journée. Quand nous faisons sa connaissance elle se remet tout juste d'une tentative de suicide aux barbituriques.
En résumé, la vie de Luna, c'est pas la joie.
Et puis voilà que Falcone, le chef du clan de forains de Luna, décide d'inscrire la diseuse d'avenir au grand Tournois des Voyantes. Sous la houlette d'Izabella, soeur du boss et voyante de renom, notre héroïne va parcourir un long chemin à la découverte d'elle même, des ses dons de voyance pas communs, mais aussi des dangers qui l'entourent (parce que comme dit le sage, un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités).
Luna Viva est un roman surprenant et captivant (ça fait bien longtemps que je ne m'étais pas couchée à deux heures du matin à cause d'un bouquin dévoré d'une seule traite) auquel je ne m'attendais guère (vu qu'une fois de plus je l'ai embarqué à la médiathèque sur la seule base de sa jolie couverture et d'un résumé lacunaire en quatrième). Situé dans un univers atypique (le monde des gens du voyage, forains, gitans, tziganes ou roms), le roman nous fait rencontrer en plus de son héroïne profondément attachante une galerie de personnages puissants et difficiles à oublier. Attention tout de même, bien qu'il s'agisse d'un roman jeunesse, la mélancolie et la tristesse profonde qui se dégagent des premiers chapitres du livre (lorsque le moral de Luna est au plus bas), ainsi que la dureté des relations entre Luna et son frère aîné (le psychopathe), en font un ouvrage peu adapté aux lecteurs les plus jeunes.
Luna Viva, d'Aurélie Benattar, un roman envoûtant à dévorer dès 14 ans.
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