Ça à l'allure d'un Jane Austen, ça démarre comme un Jane Austen, avec des conversations à base de filles à marier et de dizaines de milliers de livres de rente, mais ça n'est pas du tout, du tout, un Jane Austen.
C'est le dernier opus de Flore Vesco et c'est tout aussi chouette. Dans ce roman, l'autrice nous offre un récit où la satire sociale fait bien vite place au fantastique, et où s'enchevêtrent les motifs de divers contes traditionnels (la Princesse au petit pois bien sur, mais aussi la Belle au bois dormant, Barbe-bleue ou la maison vivante de la Baba Yaga). Nichée au sein de cet univers fantastique, on trouve également un réflexion fine sur l'adolescence et l'éveil à la sensualité (déjà un peu amorcée dans Mirella). Ce livre nous propose ainsi une grammaire amoureuse nouvelle et rarissime en littérature jeunesse, qui mêle curiosité et respect mutuel.
Au final il est difficile de ne pas être conquis·e par la plume décidément unique de Flore Vesco, avec un récit semblable à nul autre et une héroïne dégourdie et résolue comme on les aime.
D'Or et d'Oreillers, de Flore Vesco, un roman envoutant à déguster dès 13 ans.
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