Ombline partage ses journées entre la bibliothèque où elle travaille et un appartement au sixième étage où elle vit seule avec deux perruches.
Pierre, artiste lunaire, vit quant à lui au cinquième étage, en tête à tête avec son grand-père empaillé (dit comme ça c'est assez glauque, mais en fait ça va, même si c'est pas trop la fête hein).
Ces deux là sombrent chacun de leur côté dans la solitude et la mélancolie et on se demande bien ce qui leur permettra un jour de refaire surface.
Quand j'ai emprunté La bonne aventure à la médiathèque, un peu au hasard sur la base d'une jolie couverture et d'une présentation en quatrième de couverture assez évasive, j'attendais un roman d'aventures dans un Paris dystopique du genre de Larispem.
Que nenni.
En fait j'ai bien eu Larispem pour la ville toute d'acier et de zinc, mais croisée avec Amélie Poulain et l'Écume des jours pour la poésie. En fin de compte, le roman propose un récit envoutant et onirique qui nous invite à une aventure toute intérieure. L'histoire est parfaitement portée par une écriture fluide et délicate qui rend le livre difficile à poser une fois que l'on a commencé sa lecture. Si bien que même l'ado, d'ordinaire seulement intéressée par les seuls récits de Baston et Dragons, a été finalement touchée par ce drôle de roman inattendu et ses deux héros tout cabossés du dedans.
La bonne aventure, de Fabrice Colin, un voyage intérieur à entreprendre dès 13 ans.
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