Il était une fois, un roi qui s'appelait Léon.
Or Léon est canon, alors que ses sujets, eux, doivent se déguiser en laiderons, pour ne pas lui faire de l'ombre, parce que la beauté c'est sa came, à Léon...
Sauf que du coup, au royaume des laiderons, c'est le drame, plus de lardons !
Ce qui rend bien entendu tout le monde encore plus grognon.
Et puis un jour, ô miracle, voilà qu'arrive enfin un nourrisson.
Léon supportera-t-il la concurrence du bébé trognon ?
Après Motordu et le Monstre poilu, voici encore un formidable conte de Pef (accompagnée d'Henriette Bichonnier), rarement on aura aussi bien décrit l'attrait irrésistible des tout petits bébés. Celui qui nous fait perdre tout langage construit et nous fait fondre tel un kouign-amann bronzant sur une plage corse.
J'aime aussi ce conte parce qu'il vient nous rappeler à quel point les enfants viennent éclairer notre morne existence d'adultes. Du coup quand ma smala à moi me sort parfois par les yeux, je respire un grand coup en me remémorant la dernière phrase du conte :
Il est préférable d'avoir des enfants gâtés plutôt que pas d'enfants du tout !
Le roi des bons, d'Henriette Bichonnier et Pef, un conte à lire à ses lardons dès 4 ans.
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