Imaginez.
En 1871, la Commune de Paris (appelée désormais seconde révolution) ne s'est pas achevée par le massacre de la semaine sanglante, mais par la victoire des Communards sur les Versaillais.
Paris n'est plus. La ville lumière répond désormais au nom de Larispem (soit son surnom en argot des bouchers), une cité-état indépendante dominée par la caste des bouchers, dirigée par les héros révolutionnaires d'hier, et dominée par la figure de Jules Verne, dont les inventions fabuleuses font la réputation de la ville et l'admiration du monde entier.
Notre histoire commence en 1899, à l'orée de ce nouveau siècle nous faisons la connaissance de Carmine, apprentie bouchère de caractère, Liberté, mécanicienne de génie bien qu'un peu timorée, et Nathanaël, orphelin largué à l'avenir incertain. Ces trois là vont se retrouver mêlés au terrible complot ourdi par les Frères de Sang, une société secrète d'aristocrates exilés loin de la ville lors de la révolution et bien décidés à prendre leur vengeance.
Les Mystères de Larispem est le gagnant de la deuxième édition du Concours du premier roman Gallimard Jeunesse, ce qui signifie qu'il lui incombait la très lourde tâche de succéder à l'excellentissime Passe-Miroir, ce qui n'est clairement pas du gâteau. Lucie Pierrat-Pajot remporte le challenge haut la main, avec un roman feuilleton rétro-futuriste situé dans un univers foisonnant et fascinant. Le seul reproche que l'on puisse faire à ce premier tome est d'être essentiellement introductif et de nous laisser sur un suspense haletant (en même temps c'est bien là le signe d'un roman feuilleton réussi non ?). Heureusement pour les petits lecteurs impatients, le tome 2 est annoncé pour mai 2017, autant vous dire que chez nous on est sur les starting-blocks pour découvrir la suite...
Les Mystères de Larispem, une série de Lucie Pierrat-Pajot dont on se régale à partir de 12 ans.
2 commentaires:
Gros succès ici auprès de fiston n°1 et de mon filleul (12 ans tous les deux).
J'ai bien aimé aussi, même si le PAsse-miroir reste mon préféré (mais la barre est haute !).
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