En cette rentrée de première, Alan et Tilda sont convaincu·e·s d'être les ultimes élèves de leur classe à être encore vierges, et par conséquent se voient comme des loosers de compétition. L'arrivée d'Acérola, une nouvelle élève qui assume tranquillement son asexualité va pourtant radicalement changer la donne. Et quand notre trio se retrouve à la tête du No Sex Club, il découvre soudain que beaucoup d'autres élèves du lycée se posent des questions sur leur sexualité.
Voilà un chouette roman ado très "Feel Good" (un peu dans la veine de The Prom sur Netflix), qui vient aborder avec intelligence la question de la pression sociale vécue par les ados autour de la sexualité. On y parle d'orientation sexuelle, mais aussi de consentement et de masculinité toxique (et en creux le roman souligne la cruelle insuffisance des cours d'éducation sexuelle tels qu'ils sont encore dispensés, quand ils le sont, durant la scolarité des élèves).
Les personnages sont attachants et le propos plein de bienveillance, on pourra juste regretter un scénario très linéaire qui manque un peu de rebondissements. D'ordinaire, les personnages doivent mériter leur "Happy end" en traversant quelques péripéties, ici dans le fond, il ne leur arrive pas grand chose. Mais bon parfois, on peut faire sans drama, et c'est aussi très bien comme ça.
No Sex Club, de Betty Piccioli, un roman pour les ado·e·s qui ne pensent pas qu'à ça, à partir de 14 ans.
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